Un conte du Sénégal pour vous !
TOut est déjà dans le titre !
Découvrez aujourd'hui un conte sénégalis, écrit par Sériba, et qui se nomme : "les Diables".
Voici :
Il était une fois…
Dans un village appelé Kossoukro, vivaient des diables.
Un jour, un homme de voyage découvre le village, s'y
installe et demande de l'aide à son arrivée. Les diables
l'accueillent. C'est alors qu'il voit un très, très beau
masque sacré.
L'homme veut ce masque ! Il laisse la nuit tomber puis
se met en route vers le masque…
Un diable assis sous un gigantesque fromager le regarde
venir. Et voilà l'homme en position de prendre le masque.
Le diable dit : " Qu'as-tu vu sur le masque ? "
Et le cœur de l'homme se met à se battre...
" Laisse le masque, ne crains rien, nous ne te ferons
rien, pars en paix. Mais sache une chose : voler n'est
pas bon… "
Très court en vérité ce conte, écrit par des enfants qui ont sans doute compris que la cupidité, l'envie et le vol n'étaient pas des bonnes choses !
Passons maintenant à notre questionnaire.
Comme hier, voici donc un extrait d'un conte français.
De quel conte s'agit il ? écrit par qui ? Et hop, en quelques phrases rapides, inventez donc une courte suite à votre sauce !
Les grands malheurs ne m'attristent guère, dit Jean Bridelle, un vieux garçon qui passait pour sceptique. J'ai vu la guerre de bien près ; j'enjambais les corps sans apitoiement. Les fortes brutalités de la nature ou des hommes peuvent nous faire pousser des cris d'horreur ou d'indignation, mais ne nous donnent point ce pincement au cœur, ce frisson qui vous passe dans le dos à la vue de certaines petites choses navrantes.
La plus violente douleur qu'on puisse éprouver, certes, est la perte d'un enfant pour une mère, et la perte de la mère pour un homme. Cela est violent, terrible, cela bouleverse et déchire ; mais on guérit de ces catastrophes comme des larges blessures saignantes. Or, certaines rencontres, certaines choses entr’aperçues, devinées, certains chagrins secrets, certaines perfidies du sort, qui remuent en nous tout un monde douloureux de pensées, qui entrouvrent devant nous brusquement la porte mystérieuse des souffrances morales, compliquées, incurables, d'autant plus profondes qu'elles semblent bénignes, d'autant plus cuisantes qu'elles semblent presque insaisissables, d'autant plus tenaces qu'elles semblent factices, nous laissent à l'âme comme une traînée de tristesse, un goût d'amertume, une sensation de désenchantement dont nous sommes longtemps à nous débarrasser.
J'ai toujours devant les yeux deux ou trois choses que d'autres n'eussent point remarquées assurément, et qui sont entrées en moi comme de longues et minces piqûres inguérissables.
Découvrez aujourd'hui un conte sénégalis, écrit par Sériba, et qui se nomme : "les Diables".
Voici :
Il était une fois…
Dans un village appelé Kossoukro, vivaient des diables.
Un jour, un homme de voyage découvre le village, s'y
installe et demande de l'aide à son arrivée. Les diables
l'accueillent. C'est alors qu'il voit un très, très beau
masque sacré.
L'homme veut ce masque ! Il laisse la nuit tomber puis
se met en route vers le masque…
Un diable assis sous un gigantesque fromager le regarde
venir. Et voilà l'homme en position de prendre le masque.
Le diable dit : " Qu'as-tu vu sur le masque ? "
Et le cœur de l'homme se met à se battre...
" Laisse le masque, ne crains rien, nous ne te ferons
rien, pars en paix. Mais sache une chose : voler n'est
pas bon… "
Très court en vérité ce conte, écrit par des enfants qui ont sans doute compris que la cupidité, l'envie et le vol n'étaient pas des bonnes choses !
Passons maintenant à notre questionnaire.
Comme hier, voici donc un extrait d'un conte français.
De quel conte s'agit il ? écrit par qui ? Et hop, en quelques phrases rapides, inventez donc une courte suite à votre sauce !
Les grands malheurs ne m'attristent guère, dit Jean Bridelle, un vieux garçon qui passait pour sceptique. J'ai vu la guerre de bien près ; j'enjambais les corps sans apitoiement. Les fortes brutalités de la nature ou des hommes peuvent nous faire pousser des cris d'horreur ou d'indignation, mais ne nous donnent point ce pincement au cœur, ce frisson qui vous passe dans le dos à la vue de certaines petites choses navrantes.
La plus violente douleur qu'on puisse éprouver, certes, est la perte d'un enfant pour une mère, et la perte de la mère pour un homme. Cela est violent, terrible, cela bouleverse et déchire ; mais on guérit de ces catastrophes comme des larges blessures saignantes. Or, certaines rencontres, certaines choses entr’aperçues, devinées, certains chagrins secrets, certaines perfidies du sort, qui remuent en nous tout un monde douloureux de pensées, qui entrouvrent devant nous brusquement la porte mystérieuse des souffrances morales, compliquées, incurables, d'autant plus profondes qu'elles semblent bénignes, d'autant plus cuisantes qu'elles semblent presque insaisissables, d'autant plus tenaces qu'elles semblent factices, nous laissent à l'âme comme une traînée de tristesse, un goût d'amertume, une sensation de désenchantement dont nous sommes longtemps à nous débarrasser.
J'ai toujours devant les yeux deux ou trois choses que d'autres n'eussent point remarquées assurément, et qui sont entrées en moi comme de longues et minces piqûres inguérissables.