Que les rêves sont beaux !

Publié le par zoyas

Parfois, en voiture, ou en me baladant sur un autre site web, je vois de ces paysages qui me donnent envie.
Je ne vous parle même pas des plages de sable fin, avec palmiers et coktails colorés. Ni d’acropole, de Venise ou la Savane. Destinations qui ma foi ne seraient pas de refus.

Mais là, je vous parle de quelque chose de plus profond, de plus simple.


La nature verdoyante, un pré avec une vache, un âne broutant non loin. Quelques chats alanguis sous un arbre. Des enfants dont les éclats de rires transpercent le silence comme les rayons du soleil. La chaleur de l’âtre en hiver, la fameuse peau de bête posée devant.

Des murs en pierre, des fruitiers, un bout de potager.

 

Si simple, et pourtant si loin de mon existence actuelle !

Un peu, finalement, la vie de ma cousine, si loin de la capitale, qui vit dans un écrin de nature.

 

Alors parfois, devant ce paysage, je ferme les yeux et je rêve que j’y suis.

Ah, bien sûr, je n’ai pas l’argent pour m’offrir ce bout de terre et le vieil arbre au milieu, encore moins la vieille (mais grande) maison de pierre aux photos jaunies.

Et si je gagnais au loto ? Là, un fol espoir s’empare de moi, et je vois alors un terrain vert, ma vache (Marguerite, forcément) qui me donnera son lait onctueux, ma chienne qui gambade, mon homme qui m’attends sur la peau de bête.

Sauf que je ne joue pas au loto. Tant pis, ce ne sera pas pour moi le gros lot. A moins que je m’y mette. Mais si je joue trop, je diminue mon pécule pour un hypothétique pactole.

 

Alors je soupire, je compte mes maigres économies, calculant combien il faudrait pour cette vie.

Mais après ? Avoir ce lieu, c’est bien, mais encore faut il trouver du travail, hein. Vivre d’amour et d’eau fraîche, c’est un peu dur !

 

Reste donc toujours la solution la meilleure : Gagner au Loto. Bon, faut vraiment que je joue au moins une fois par semaine (Euromillion tient pourquoi pas ?). Mais bon, jouer n’est pas gagner…

Alors, comme Pérette (celle avec son pot de lait cassé, pas celle avec son petit pot de crème), je hurle en pleurant :

 

Adieu, vache, âne.. Et tout et tout…

 

Aurais je le courage un jour de quitter ce que j’ai pour une autre vie ?

 

Là, soudain, je me réveille. Mes yeux se posent sur les murs gris des bâtiments autour de moi. La route, la ville.

 

Et si tout cela avait une fin ?

Publié dans Mes actualités

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